STU/67e Conseil/16/008
12 avril 2016
199 e session du Conseil exécutif de l’UNESCO
Document 199 EX/5
Suivi des décisions et résolutions adoptées par le Conseil exécutif et la
Conférence générale
à leurs sessions antérieures
Partie III
Questions relatives aux ressources humaines
INTERVENTION ORALE DU SYNDICAT DU PERSONNEL DE L’UNESCO (STU)
Merci Madame la Présidente, Excellences, Mesdames et Messieurs.
Le STU souhaite tout d’abord évoquer la stratégie de gestion des ressources humaines pour 2017-2022. En effet, nous estimons indispensable et urgent de procéder dans un premier temps à une évaluation de la stratégie de gestion des ressources humaines pour 2011-2016.
Le STU déplore par exemple l’absence d’un budget de formation interne stable financé au titre du Programme ordinaire, ainsi que le manque de personnel au Bureau de la gestion des ressources humaines en charge de ces questions.
Le STU regrette également que les promesses faites lors de l’exercice de redéploiement de 2014, selon lesquelles le personnel redéployé serait dûment formé aux nouvelles fonctions qui lui incomberaient, n’aient pas été tenues.
Le STU déplore en outre que HRM n’ait pu trouver aucune solution adéquate ou appropriée pour ceux de nos collègues qui ont été rétrogradés.
Le STU est enfin particulièrement scandalisé de voir qu’après des années de politiques et plans de mobilité non appliqués, HRM en soit encore au stade exploratoire ! A ce jour, aucun mécanisme de mobilité n’a été mis en place et les dispositions de la politique de mobilité adoptée en octobre 2013 sont pour la plupart restées lettre morte.
En revanche, le STU soutient pleinement l’initiative de HRM visant à mettre enfin en place des arrangements de travail flexibles pour permettre au personnel d’accéder au télétravail : ces mesures contribueront de manière positive à motiver le personnel et à améliorer l’équilibre entre travail et vie privée. Si les critères d’éligibilité et les modalités d’attribution adoptés pour ce mode de travail flexible sont équitables et transparents, il s’agit là d’un vrai progrès.
Pour le reste, le STU note avec regret l’absence de toute amélioration dans la répartition géographique et exhorte la Directrice générale à assurer une meilleure représentation des États membres au sein de l’Organisation. Et si le STU se réjouit de l’amélioration globale de l’équilibre entre les sexes , il déplore le pourcentage encore faible de femmes aux postes de directeurs et aux postes du cadre organique.
En ce qui concerne la Caisse d’assurance maladie (CAM) , le STU soutient la décision proposée tendant à suspendre l’étude de faisabilité en vue de l’introduction d’un nouveau régime d’assurance-maladie. Il faut cependant noter que l’UNESCO ne contribue qu’à hauteur de 50 % à l’assurance-maladie de son personnel alors que d’autres organisations prennent en charge jusqu’à 75 % des cotisations.
Par ailleurs, le STU se déclare opposé aux réformes adoptées par la CFPI concernant l’ensemble des prestations offertes aux administrateurs et fonctionnaires de rang supérieur , au moment où notre Organisation a besoin d’attirer et de retenir des personnes présentant les plus hauts niveaux d’expertise et de performance. Le STU regrette notamment les restrictions apportées à l’indemnité pour frais d’études et à la prime de mobilité.
Quant au passage à 65 ans de l’âge réglementaire de départ à la retraite , le STU s’assurera que la date du 1er janvier 2018 est respectée par l’Organisation. Le STU est d’ailleurs très préoccupé par les difficultés que connaissent des milliers de nouveaux retraités, les délais de versement de la pension de retraite après la cessation de service atteignant actuellement six mois.
Je vous remercie de votre attention.