STU/66e Conseil/16/010
26 février 2016

N’oublions pas les collègues déclassés !

Le déclassement de collègues sur des postes à grade inférieur pendant l’exercice de redéploiement (2013-2014) a été présenté au personnel comme partie intégrante de la « réforme » de l’UNESCO. Alors que les économies réalisées ont été minimes (l’ « impact » financier à la suite des déclassements a été de 10 000$ pour 2014), l’effet démoralisant sur les collègues concernés a été considérable.

Qui a été affecté par le redéploiement sur des postes à grade inférieur ?Sur les 16 membres du personnel déclassés, 13 sont de catégorie G, 12 sont des femmes.

Deux ans ont passé depuis que nos collègues ont été déclassés. Le redéploiement sur des postes à grade inférieur doit maintenant être replacé dans un contexte où d’autres collègues sont promus et où le recrutement bat son plein (plus de 100 postes sont actuellement vacants, selon les derniers chiffres fournis par HRM).

Le STU a de façon répétée plaidé pour que les collègues retrouvent leurs grades. Malgré ces efforts, l’Administration n’a pas accepté de rendre les grades antérieurs « pour ne pas créer de précédent ». Est-ce une façon de nous avertir que la pratique du déclassement va devenir monnaie courante ?

Il est temps pour l’Administration de trouver une solution à ces cas. En ce début de biennium, HRM devra s’efforcer d’identifier et de proposer des postes vacants aux collègues déclassés pour qu’ils puissent retrouver leurs anciens grades et continuer leur vie professionnelle à l’UNESCO avec motivation et dans la dignité.

Le Conseil du STU.

Le STU exhorte l'Administration à intensifier ses efforts pour trouver une solution et faire en sorte que tous les collègues déclassés retrouvent leurs grades antérieurs.

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