23 septembre 2015
Chères/chers collègues,
Le Comité du Siège se réunira de nouveau demain, jeudi 24 septembre 2015. L’AIPU et le STU ont pris connaissance avec inquiétude du document 189 COM/SIEGE/10 relatif aux « services annexes », et notamment aux services de restauration et à l’Economat.
L’AIPU et le STU s’étonnent en particulier de la recommandation n°5 :
« Le Comité du Siège, recommande, en cas de fermeture de l’Économat , qu’une partie du solde du compte spécial de l’Économat, après règlement de toutes les obligations juridiques, soit utilisé pour la rénovation des services de restauration de l’UNESCO. »
En formulant cette recommandation, le Comité du Siège oublie que les fonds de l’Economat appartiennent aux membres du personnel , et non à l’Administration. Le règlement de l’Economat, dans son article 12.6.A, stipule en effet : « En cas de liquidation de l'Économat, les dépôts des membres sont considérés comme une créance privilégiée. » C’est donc au personnel, qui d’ailleurs s’oppose à la fermeture de l’Economat , de décider ce qui devra être fait de ces fonds. Il convient surtout d’alerter avec gravité à la fois le Comité du Siège et l’Administration que ce serait inadmissible et illégitime de leur part de prendre la décision d’externaliser l’Economat.
L’AIPU et le STU s’inquiètent également de la recommandation n°6 :
« Le Comité du Siège invite la Directrice générale à mettre immédiatement en œuvre le Plan d’action pour l’externalisation partielle des services de restauration de l’UNESCO. »
L’externalisation partielle, telle que présentée dans le document 189 COM/SIEGE/3, représente en effet un danger pour les emplois de 5 de nos collègues , sans représenter la moindre économie pour l’Organisation.
L’AIPU et le STU attirent donc l’attention des Etats membres, garants de l’intérêt supérieur de l’Organisation, sur les recommandations formulées par le Comité du Siège. En plus d’exposer des collègues à des licenciements et de constituer une violation du règlement de l’Economat , ces recommandations vont à l’encontre de l’intérêt de l’Organisation , qui est de préserver son personnel et ses services de fonctionnement courants.
L’AIPU et le STU appellent les Etats membres à rejeter ces recommandations dans l’attente d’une étude approfondie sur les services « annexes » (Economat et Restaurant) à confier aux Auditeurs externes de l’Organisation.