STU/66e Conseil/15/021
11 juin 2015

Qu’est-il arrivé à la politique de mobilité de l’UNESCO ?

Certains d’entre vous doivent se souvenir que le 30 octobre 2013, HRM publiait une Politique actualisée de mobilité géographique , qui devait être mise en œuvre « d’ici la fin 2014 ».

Tout en réaffirmant les principes et objectifs de la Politique de mobilité géographique de 2009, la version actualisée introduisait de nouveaux éléments, tels que le mécanisme, longtemps attendu, d'examens réguliers de la mobilité , qui devaient avoir lieu au moins une fois par biennium.

Depuis lors, il ne s’est rien passé. La rotation continue à dépendre de décisions des Secteurs opaques et au cas par cas et/ou du talent de chacun pour atteindre des niveaux décisionnels et négocier un transfert. Il n’existe aucun mécanisme transparent de mise en œuvre de la rotation et les collègues qui ont atteint ou dépassé leur durée normale d’affectation (DNA) sont laissés dans l’ignorance quant à leur avenir. La seule chose certaine dans ce contexte est la réduction ponctuelle des salaires après la cinquième année d'affectation.

Il est inutile de dire que cette incertitude a un impact très négatif sur les vies professionnelle et personnelle de beaucoup de collègues, qui ne peuvent envisager aucun projet à long terme en ce qui concerne leur travail ou leur vie de famille. Certains d’entre eux, en particulier dans les Bureaux hors-Siège, voient cette situation comme une torture psychologique. Pour d’autres, il s’agit d’une confirmation supplémentaire que la rotation ne fonctionnera jamais à l’UNESCO et qu’aller sur le terrain, c’est accepter un aller simple pour l’inconnu.

Le STU a toujours été favorable à la mise en place d’exercices de mobilité qui permettent aux membres du personnel de planifier leurs carrières et opter pour des réaffectations à de nouvelles fonctions dans de nouveaux postes, dans des conditions claires, justes et respectées pour tous.

Nous exhortons l’Administration à appliquer la Politique actualisée de mobilité géographique et à mettre en place rapidement un mécanisme de rotation auquel le personnel pourrait enfin faire confiance !

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