STU/65e Conseil/13/024
19 novembre 2013
L’Acte constitutif de l’UNESCO met l’humanisme au cœur du mandat unique de l’UNESCO.
Le STU reconnaît le besoin de réforme de l’Organisation et la réduction du budget, mais ceci ne doit pas être exclusivement accompli en diminuant les ressources humaines, sans justification programmatique.
Le STU attire l’attention de la Directrice générale et des Etats membres sur le fait qu’en l’absence complète de justifications précises, d’un plan de restructuration clair, d’un plan d’urgence relatif aux ressources humaines, de mécanismes de solidarité, des licenciements constitueraient une violation du caractère humaniste de l’UNESCO.
Le STU craint en effet que les cessations de service, qui ne seront pas fondées sur une réforme programmatique et organique cohérente et logique, ni sur des objectifs clairement définis, soient la conséquence dedécisions arbitraires motivées par des considérations purement financières ou, pire encore, par des questions personnelles.
Il est essentiel que soit établi un plan de restructuration complet, argumenté et concis , décrivant clairement les nouveaux objectifs, les priorités de programmes et d’activités et la structure organisationnelle qui résultera des réductions et/ou du redéploiement des effectifs.
Par ailleurs, le STU s’inquiète de la réforme de la gouvernance de la Caisse d’assurance maladie. Comme indiqué dans le paragraphe 5 de sa résolution du 4 septembre 2013, l’Assemblée générale extraordinaire de la Caisse d’assurance maladie, souveraine en la matière, « considère qu’il serait prématuré de prendre une décision relativement au nouveau Règlement et à la structure de gouvernance et décide d’ajourner l’Assemblée jusqu’à ce que le rapport de l’Auditeur externe lui ait été communiqué ».
Le projet de résolution approuvé par la Commission APX le 8 novembre, en décidant d’amender le Règlement de la Caisse d’assurance maladie tel qu’il figure dans le document 37 C/38 Add. Partie 3, bafoue les droits du personnel dans un système où il est partie prenante.
La Directrice générale et les Etats membres ont souligné à plusieurs reprises que le personnel était le principal atout de l’UNESCO. Le STU ne peut que partager cette position.
Défendre le personnel, c’est aussi défendre l’UNESCO.