STU/65e Conseil/14/008
7 février 2014

RESTRUCTURATION ET REDEPLOIEMENT : UN DEBUT DOUTEUX

Au moment où nous attendons tous la liste consolidée des postes proposés à l’abolition, le STU note ce qui suit :

  • Les critères pour les propositions d’abolition et re-création des postes sont extrêmement vagues et varient d’un cas à l’autre, en fonction de la personne concernée et/ou du manager responsable.
  • Les directives pour les managers (leur expliquant comment conduire les entretiens individuels pendant lesquels sont annoncées les propositions d’abolition de postes) n’ont été publiées qu’à la mi-janvier ; HRM a refusé de les transmettre au STU.
  • Les abolitions de postes devraient normalement être liées à des réductions correspondantes d’activités de programme ; nous n’en voyons aucune preuve.
  • L’objectif final de réduction des coûts de personnel, tout en maintenant le plus possible de postes pour le redéploiement, est contrecarré par des décisions unilatérales de la Directrice générale :
    • Les recrutements de postes vacants sont toujours en cours.
    • Des transferts vers des postes « sûrs” ont eu lieu, limitant ainsi le nombre de postes vacants disponibles pour le redéploiement.
    • Un ancien ADG, par exemple, a été nommé au poste de Directeur d’un Bureau régional sans le moindre processus compétitif, et d’autres cadres supérieurs ont été transférés directement à des postes Hors Siège, là aussi sans compétition.
    • Des membres du personnel privilégiés ont été promus, au moment où d’autres sont susceptibles d’être licenciés – des postes sont créés à l’intention de personnes en particulier pour les protéger, en amont du processus général de redéploiement.
    • Les prolongations au-delà de l’âge de la retraite continuent, et pas seulement dans des cas de nécessité exceptionnelle.
  • La situation des membres du personnel de grade G est particulièrement critique. Il n’avait jamais été question de dégrader les postes G : cela met en danger les membres du personnel concernés, affectera négativement leurs droits à la retraite, et constitue une menace au bon fonctionnement de l’Organisation, en ne représentant pour celle-ci que des économies négligeables.
  • Les membres du personnel sont convoqués à des entretiens individuels concernant la possible abolition de leur poste – ceux-ci sont souvent peu préparés, basés sur des critères obscurs, et se tiennent dans certains cas avec la participation de représentants de HRM eux-mêmes peu préparés, les managers de Secteur/service et HRM se renvoyant la balle en ce qui concerne la responsabilité de la décision. Les entretiens sont souvent expédiés en quelques minutes, sans aucune explication ni justification sérieuse de l’abolition proposée.

Le STU peut citer de nombreux exemples et preuves de chacune de ces doléances. Nous invitons la Directrice générale et HRM à rectifier IMMEDIATEMENT ces irrégularités et à répondre publiquement à ce Flash STU.

Unissons nos forces, rejoignez le STU maintenant !

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